Le projet
Un projet de parc éolien est à l’étude sur deux sites se situant sur le territoire des communes de Souffrignac, Feuillade et Charras.
Ce projet est mené par l’entreprise allemande ABO WIND qui a implanté au mois de juin 2015 un mât de mesure des vents de plus de 120 m de haut entre les hameaux des Planes, du Grand Coutillas, de la Grande forêt et des Landes afin d’étudier la faisabilité du projet. Un mât de mesure a été implanté en mars à Saint Germain de Montbron, un mât en juin à Souffrignac et un autre est prévu à Charras.
Ce sont 4 à 6 machines qui sont envisagées, elles peuvent mesurer plus de 180 m (l’équivalant d’un immeuble de 50 étages) et pourront être placées à 500 m de nos habitations. C’est la loi en vigueur en France alors que dans d’autres pays elles doivent être éloignées d’au moins 1500 m pour des raisons de santé publique. Elles seront donc visibles jusqu’à plusieurs kilomètres à la ronde et génèreront de nombreuses nuisances.
Le contexte politique et socio-économique
Les dotations de l’Etat aux collectivités territoriales diminuent de manière exponentielle, les agriculteurs sont nombreux à vivre sous le seuil de pauvreté, l’installation d’éoliennes représente une manne financière miraculeuse : de l’argent qui tombe du ciel sans rien faire si ce n’est mettre à disposition des terres. Lorsque l’on y rajoute un discours commercial offensif et rôdé, un argument écologique qui donne bonne conscience, le tour est joué.
Or ces promoteurs éoliens ne sont en aucun cas de fervents idéologues. Leurs entreprises sont basées hors de France, les bénéfices retirés sont importants puisque EDF a l’obligation de racheter cette énergie au prix fort. Elle peut le faire d’ailleurs grâce à une taxe prélevée sur notre facture d’électricité (environ 10 euros par an chez chaque foyer français).
L’énergie éolienne est produite par intermittence alors que l’énergie hydraulique ne l’est pas. La France serait recouverte d’éolienne qu’elle ne pourrait pas produire assez d’énergie pour couvrir ses besoins et ainsi compenser l’énergie produite par les centrales thermiques ou nucléaires. Ce n’est pas un choix stratégique pertinent mais tellement rentable.
Les conséquences
Un projet de parc éolien est à l’étude sur deux sites se situant sur le territoire des communes de Souffrignac, Feuillade et Charras.
Ce projet est mené par l’entreprise allemande ABO WIND qui a implanté au mois de juin 2015 un mât de mesure des vents de plus de 120 m de haut entre les hameaux des Planes, du Grand Coutillas, de la Grande forêt et des Landes afin d’étudier la faisabilité du projet. Un mât de mesure a été implanté en mars à Saint Germain de Montbron, un mât en juin à Souffrignac et un autre est prévu à Charras.
Ce sont 4 à 6 machines qui sont envisagées, elles peuvent mesurer plus de 180 m (l’équivalant d’un immeuble de 50 étages) et pourront être placées à 500 m de nos habitations. C’est la loi en vigueur en France alors que dans d’autres pays elles doivent être éloignées d’au moins 1500 m pour des raisons de santé publique. Elles seront donc visibles jusqu’à plusieurs kilomètres à la ronde et génèreront de nombreuses nuisances.
Le contexte politique et socio-économique
Les dotations de l’Etat aux collectivités territoriales diminuent de manière exponentielle, les agriculteurs sont nombreux à vivre sous le seuil de pauvreté, l’installation d’éoliennes représente une manne financière miraculeuse : de l’argent qui tombe du ciel sans rien faire si ce n’est mettre à disposition des terres. Lorsque l’on y rajoute un discours commercial offensif et rôdé, un argument écologique qui donne bonne conscience, le tour est joué.
Or ces promoteurs éoliens ne sont en aucun cas de fervents idéologues. Leurs entreprises sont basées hors de France, les bénéfices retirés sont importants puisque EDF a l’obligation de racheter cette énergie au prix fort. Elle peut le faire d’ailleurs grâce à une taxe prélevée sur notre facture d’électricité (environ 10 euros par an chez chaque foyer français).
L’énergie éolienne est produite par intermittence alors que l’énergie hydraulique ne l’est pas. La France serait recouverte d’éolienne qu’elle ne pourrait pas produire assez d’énergie pour couvrir ses besoins et ainsi compenser l’énergie produite par les centrales thermiques ou nucléaires. Ce n’est pas un choix stratégique pertinent mais tellement rentable.
Les conséquences
- Nuisances visuelles : ces machines sont très imposantes et impactent fortement notre paysage avec un rapport totalement hors d’échelle avec les arbres ou les habitations. Des flashes nocturnes toutes les deux ou trois secondes visibles à plusieurs kilomètres. Des ombres portées sur certaines habitations proches.
- Nuisances sonores : Le vent qui s’engouffre dans les pales produit du bruit ainsi que des ultrasons et des infrasons qui sont considérés comme nocifs pour la santé provoquant migraines, acouphènes et pertes d’équilibre.
- Moins-values financières sur l’immobilier et le foncier : les habitations et les terrains constructibles perdront irrémédiablement de leur valeur en raison des nuisances occasionnées.
- Impact sur la faune et les espèces protégées : en période migratoire un grand nombre d’oiseaux sont touchés par les pales des éoliennes et de nombreuses espèces sont contraintes de changer d’habitat et d’habitude, ce qui modifie l’équilibre de l’écosystème du lieu. Les chauves-souris qui sont pourtant protégées sont particulièrement touchées.
- Conséquences sociales : des conflits entre riverains, voisins, agriculteurs et élus naissent en raison d’intérêts divergents dont les motivations sont avant tout financières plus qu’écologiques.